D Fiche de Rendement du Canada
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Section 1: Expérience de la pauvreté

Indicateur Donnés
2025 Grade
2024 Grade
2023 Grade
La situation des gens est moins bonne que l’an dernier
40%
C
D+
C-
Personnes qui consacrent plus de 30 % de leur revenu au loyer
43%
F
F
D-
Personnes ayant de la difficulté à accéder aux soins de santé
22%
F
F
D
Les bénéficiaires du soutien gouvernemental qui affirment que les taux sont insuffisants pour suivre le coût de la vie
65%
F
F
D
Pourcentage du revenu consacré aux coûts fixes au-delà du loyer
57.3%
D+
C-
C-
Dans l'ensemble
D-
D-
D+

Section 2: Mesures de la pauvreté

Indicateur Donnés
2025 Grade
2024 Grade
2023 Grade
Taux de pauvreté (MPC)
10.2%
F
F
D+
Taux de chômage
6.7%
F
D-
D+
Taux d’insécurité alimentaire
25.5%
F
F
C
Dans l'ensemble
F
F
C-

Section 3: Défavorisation matérielle

Indicateur Donnés
2025 Grade
2024 Grade
2023 Grade
Niveau de vie inadéquat
28%
B-
D+
D-
Niveau de vie gravement inadéquat
20%
C+
D-
D+
Dans l'ensemble
C+
D+
D

Section 4: Progrès législatifs

Indicateur Donnés
2025 Grade
2024 Grade
2023 Grade
Progrès législatifs
C
Dans l'ensemble
C
C
D
×

Après des années de difficultés croissantes, le Canada pourrait être en voie de changement. L’insécurité alimentaire bat toujours des records, mais les premiers signes de progrès – comme l’assouplissement des pressions en matière de logement et les nouveaux programmes fédéraux – donnent de l’espoir. Le défi consiste maintenant à assurer un suivi en veillant à ce que les programmes soient adéquats, accessibles et destinés aux personnes qui en ont le plus besoin. Étant donné que les priorités fédérales se déplacent vers les restrictions budgétaires et les dépenses militaires, les mesures provinciales et territoriales sont plus importantes que jamais. Ce fiche de rendement offre à la fois un point de réflexion sur la dernière année et une feuille de route claire pour aider Canada à réduire de moitié l’insécurité alimentaire d’ici 2030.   

Dans la fiche de rendement de l’an dernier, nous avons fait état de 27 recommandations, dont 3 tirées des fiches précédentes qui ont été entièrement mises en œuvre. Parmi les 24 autres qui ont été retenues, nous constatons que très peu de progrès ont été réalisés en 2024 en ce qui concerne les aspects prioritaires visant à améliorer la sécurité du revenu et à combler les lacunes en matière d’infrastructure dans les communautés du Nord.   

En 2024, les mesures stratégiques fédérales se sont concentrées sur trois domaines :  

  1. Finaliser la conception de la prestation canadienne pour les personnes handicapées (PCPH) avant sa mise en œuvre plus tard cette année . Le gouvernement a notamment annoncé un financement de 1,4 milliard de dollars par année pour la prestation. Même en tenant compte des critères d’admissibilité considérablement restreints, ce financement ne donnera lieu qu’à une prestation pouvant atteindre 200 $ par personne par mois. La PCPH est une première étape accueillie de façon positive compte tenu de l’absence de longue date du gouvernement fédéral dans ce domaine de la politique en matière de sécurité du revenu, malgré qu’elle demeure nettement inadéquate. Selon les estimations, cela permettra de sortir de la pauvreté seulement environ 25 000 personnes en situation de handicap .  
  2. Approfondir et mettre en œuvre le Plan national en matière de logement mis à jour , qui mobilise des milliards de dollars supplémentaires pour la construction de logements abordables et locatifs.   
  3. Mettre en place un programme national d’alimentation scolaire . Bien que cela ne s’attaque pas directement à l’insécurité alimentaire en éliminant ses causes structurelles, il a été démontré que de tels programmes améliorent les résultats scolaires des enfants issus de ménages à faible revenu et offrent un soutien financier modéré aux ménages vulnérables. Ce dernier aspect est pertinent sur le plan de la réponse à l’inflation du coût des aliments et était au cœur de la prémisse du gouvernement pour respecter cet engagement antérieur de la plateforme.  

Plusieurs de ces mesures fournissent un nouveau contexte important quant à la façon de réfléchir à la lutte contre la pauvreté au Canada. Collectivement, toutefois, nous nous attendons à ce qu’il y ait peu d’amélioration en ce qui concerne les taux de pauvreté, et ce, jusqu’à ce qu’il y ait un changement dans la trajectoire des principaux facteurs contributifs, comme le manque de millions de logements abordables sur le marché de l’habitation, et une réforme plus durable de la sécurité du revenu pour aider les ménages à faible revenu à assumer le coût élevé des biens essentiels.   

La transition vers une croissance démographique plus lente est possiblement la mesure visant à remédier aux conditions de pauvreté la plus significative prise par le gouvernement au cours de la dernière année. La réduction du nombre de nouveaux résidents permettra aux infrastructures sociales comme le logement de rattraper leur retard, compte tenu des taux de croissance qui, dans certaines provinces, ont dépassé les 3 % en 2023 seulement . Le changement dans les coûts de location et de logement ainsi que la baisse des taux d’intérêt favoriseront un assouplissement des conditions financières pour les Canadiennes et les Canadiens. Toutefois, cette mesure ne fait que fournir un répit de courte durée. Une réforme structurelle reste nécessaire.  

Cette année marquait la 45 e élection fédérale, qui s’est conclue par le retour d’un gouvernement minoritaire libéral dirigé par le nouveau premier ministre Mark Carney. En raison de la menace des tarifs douaniers en provenance des États-Unis, l’élection ne s’est malheureusement pas beaucoup concentrée sur les questions de réduction de la pauvreté et il n’y a pas eu de nouveaux engagements directs de la part du gouvernement sur les améliorations proposées au système canadien de sécurité du revenu, mis à part l’engagement de moderniser l’assurance-emploi. Bien que cela réponde en partie aux appels de longue date que nous avons lancés pour l’amélioration de l’assurance-emploi, l’orientation de cet effort de modernisation demeure incertaine.   

Nous avons été témoins d’annonces importantes du gouvernement fédéral visant à accroître le financement du logement abordable, à instaurer une stratégie agressive sur les terres publiques afin qu’un plus grand nombre de logements puissent être construits plus rapidement et à moindre coût dans le bilan fédéral, et à collaborer avec les partenaires du logement communautaire et à but non lucratif pour acquérir et conserver des logements afin qu’ils ne soient pas pris en charge par les propriétaires d’entreprises. Ce sont toutes de nouvelles composantes du Plan national en matière de logement.   

De plus, la nouvelle approche proposée par le premier ministre pour établir un programme fédéral de constructeurs publics dans le cadre de Maisons Canada, un nouvel organisme qui pourrait changer la donne. Maisons Canada est censé tirer parti des terres publiques et de la production de masse de logements, y compris des logements modulaires, pour combler les lacunes auxquelles sont confrontés les Canadiennes et les Canadiens à faible revenu et pour créer des centaines de milliers de nouveaux logements.  

D’autres engagements proposés par le gouvernement, comme la réduction proposée de 50 % des droits d’aménagement pour le développement multirésidentiel et l’instauration de nouveaux incitatifs fiscaux et financiers pour les logements à vocation locative, répondent directement aux recommandations antérieures formulées dans les fiches sur la pauvreté de 2023 et 2024.  

Le gouvernement fédéral a également tenu compte de nos précédents appels à réformer Nutrition Nord, un examen externe du programme ayant été annoncé au début du printemps . Il est impératif que l’engagement du gouvernement à réformer et à améliorer le programme fasse l’objet d’une attention prioritaire avant le budget de 2025.  

Une mesure modeste, mais à ne pas négliger : le gouvernement fédéral s’est engagé en décembre à agir avec vigueur dans la mise en œuvre d’un service de production automatique de déclarations de revenus , ce qui serait particulièrement utile pour la population canadienne à faible revenu. Elle permettrait, entre autres, d’accroître la participation à des programmes de prestations comme l’Allocation canadienne pour enfants.   

Au cours de la campagne électorale, le premier ministre Carney a engagé des milliards de dollars en nouveaux fonds pour créer des corridors commerciaux et des programmes de formation en milieu de travail, accélérer le développement des capacités de défense canadiennes et construire une vaste infrastructure sociale et économique à double usage afin d’améliorer la souveraineté nationale du Canada. Ces « projets visant à bâtir la nation » présentent un potentiel d’amélioration significative de la prospérité et du niveau de vie de nombreuses communautés défavorisées et éloignées, en particulier dans le Nord canadien. Toutefois, cela doit être fait intentionnellement dans le but de développer stratégiquement les capacités éducatives locales, d’améliorer les infrastructures sociales telles que le logement, qui est essentiel à la souveraineté nationale, et d’en faire une occasion de combler les lacunes dans la participation économique.  

Une dernière question à traiter concerne l’incertitude apportée par les conséquences économiques découlant d’une éventuelle guerre commerciale avec les États-Unis. Des tarifs douaniers accrus et imposés de part et d’autre pourraient entraîner la relance de l’inflation (du moins temporairement) tout en causant des dommages économiques potentiellement importants et mettre en jeu de nombreux emplois. Il est crucial que les gouvernements veillent à ce que les ménages à faible ou moyen revenu soient adéquatement protégés pendant de telles turbulences économiques. Cela comprend la nécessité de réfléchir stratégiquement à l’aide à la sécurité du revenu, à l’allègement fiscal et tarifaire compensatoire sous la forme de la façon dont les revenus tarifaires sont recyclés dans l’économie et à des politiques stratégiques comme l’investissement dans le logement et les infrastructures afin d’améliorer la résilience sociale et économique.  

À la lumière du nouveau Parlement qui a été formé, nous présentons une nouvelle liste de recommandations pour guider les décideurs fédéraux. Il est essentiel de prendre rapidement des mesures dans le budget de 2025 afin de régler adéquatement les problèmes susmentionnés.  


Sécurité du revenu  

  • Bonifier Allocation canadienne pour enfants afin de renverser les récentes hausses de la pauvreté infantile. 100 000 enfants de plus vivent dans la pauvreté aujourd’hui par rapport à 2019 en raison de l’augmentation des taux de pauvreté depuis la pandémie de la COVID-19. Les familles font face à d’importants défis en matière d’abordabilité et ont besoin de plus d’aide que ce qui sera offert avec la nouvelle réduction d’impôt pour la classe moyenne annoncée. Les budgets futurs devraient accorder la priorité aux nouveaux investissements visant à améliorer l’ACE, la plateforme de premier plan en ce qui concerne la réduction et l’éradication de la pauvreté infantile.  
  • S’engager à examiner la pertinence et l’accessibilité de la prestation canadienne pour les personnes handicapées (PCPH) dans un délai de 18 mois, en collaboration avec les provinces et les territoires . Maintenant que la PCPH a été mise en place, il est essentiel que la prestation soit bonifiée de façon continue — à l’instar de la façon dont les prestations pour enfants ont été améliorées au fil du temps, ce qui a mené à la création de l’ACE — afin que les personnes handicapées puissent vivre dans la dignité et jouir d’un revenu qui correspond à leur véritable expérience en matière de coût de la vie.  
  • Instaurer immédiatement une prestation pour l’épicerie et les besoins de base pour aider les Canadiens à faible revenu qui éprouvent des difficultés aujourd’hui. Conformément au modèle mis en place par le Conseil d’action sur l’abordabilité, cette prestation devrait être maintenue au moyen du levier stratégique du crédit d’impôt pour la TPS.
  • Légiférer sur une protection complète contre l’inflation pour toutes les prestations et tous les crédits d’impôt fédéraux, et exiger des provinces qu’elles signent des ententes de non-récupération comme condition des transferts sociaux futurs .  
  • Moderniser l’assurance-emploi (AE). Aller de l’avant avec la modernisation promise de l’assurance-emploi. Ce processus doit accorder la priorité à un système plus simple, plus juste et plus efficace qui :  
    • Comprend les travailleurs précaires, autonomes et à la demande;  
    • Réduit les heures admissibles et élargit le travail pendant une période de prestations afin qu’un plus grand nombre de personnes soient en mesure d’être admissibles et de retourner au travail plus facilement;  
    • Prolonge la durée des prestations jusqu’à 52 semaines afin que les personnes touchées par une perte d’emploi soient adéquatement couvertes;  
    • Crée un volet permanent pour les travailleurs plus âgés qui ont été déplacés (âgés de 45 à 65 ans) et qui ont été touchés par des changements liés à l’industrie ou au commerce.  
  • Légiférer sur l’engagement de mettre en œuvre des déclarations de revenus automatiques. La production automatique de déclarations de revenus a le potentiel de débloquer des milliards de dollars en prestations auxquelles les Canadiens à faible revenu et vulnérables sont déjà admissibles, mais ne reçoivent pas. Ce projet a été entravé par le manque de mise en œuvre ciblée et engagée de la part de l’Agence du revenu du Canada et de ses entreprises partenaires. Le budget de 2025 devrait rapidement faire de cet engagement une réalité en mettant cela dans la loi et en éliminant les obstacles au partage de données entre l’ARC et les autorités provinciales d’aide sociale qui permettraient à tous les Canadiens à faible revenu de tirer parti de cette occasion.  
  • Entreprendre un examen de toutes les politiques fédérales, y compris la conception de l’assurance-emploi, des prestations de logement et des crédits d’impôt, pour s’assurer qu’elles reconnaissent adéquatement les défis uniques du nombre croissant d’adultes vivant seuls au Canada – et qui sont donc plus susceptibles de vivre dans la pauvreté .  


Maisons Canada  

  • Agir rapidement pour mettre en œuvre le programme Maisons Canada, en mettant l’accent sur la création d’un modèle de constructeur public qui tire parti de la propriété fédérale des terres publiques afin de construire des centaines de milliers de nouvelles unités de logement qui accordent la priorité aux Canadiens à faible revenu et en situation vulnérable . La promesse de construire à grande échelle et à grande vitesse doit être réalisée — il n’y a pas de temps à perdre. Maisons Canada doit être bien outillé et habilité à établir un rythme de construction de dizaines de milliers de nouvelles unités par année d’ici 18 à 24 mois.  
  • Établir un accord national sur le logement avec les provinces et les municipalités. Pour mettre en œuvre l’engagement du gouvernement de réduire de 50 % les droits d’aménagement pour le développement multirésidentiel, Ottawa devrait tirer parti d’un cadre national avec les provinces et les territoires afin que ce financement puisse aller plus loin en débloquant les réserves municipales excédentaires, en égalant les investissements provinciaux dans les infrastructures (l’eau, le transport en commun et les routes) et les secteurs opérationnels essentiels comme les programmes de lutte contre l’itinérance, et en accélérant davantage la réforme de la planification des codes de zonage. Il s’agit d’une occasion unique de remédier à la question du logement et nous devons la saisir.  
  • Veiller à ce que la mise en œuvre de l’incitatif fiscal pour immeubles résidentiels à logements multiples comprenne également des conditions d’abordabilité. Ottawa s’apprête à réintroduire un incitatif fiscal autrefois très populaire et efficace qui était essentiel dans les années 1970 et 1980 dans la création de dizaines de milliers d’unités de logements privés abordables dont le loyer est établi selon le marché. Il s’agit d’un pas en avant bienvenu, mais il faut le faire de manière stratégique pour s’assurer qu’il prolifère encore davantage les logements locatifs construits sur mesure qui dépassent largement les moyens de nombreuses familles de travailleurs pauvres. Le gouvernement fédéral a l’occasion d’établir les conditions entourant la conception de la déduction fiscale afin qu’elle stimule le capital de façon stratégique pour offrir un marché du logement équilibré.  

 

Insécurité alimentaire  

  • Adopter un engagement national de réduire de moitié l’insécurité alimentaire d’ici 2030, appuyé par l’Enquête sur la sécurité alimentaire des ménages et harmonisé avec les seuils de pauvreté de la MPC . Il faudrait notamment envisager l’introduction éventuelle d’une prestation de produits essentiels et d’épicerie, entre autres changements de politique qui contribueront à améliorer l’accès à une alimentation de qualité et abordable.  
  • Mettre en œuvre une évaluation de l’incidence sur l’abordabilité des aliments pour toutes les nouvelles mesures tarifaires et les différends commerciaux, en particulier ceux qui concernent les denrées de base, afin d’éviter une aggravation de l’inflation alimentaire .  
  • Créer une stratégie de résilience alimentaire pour les populations à faible revenu afin d’atténuer l’incidence des tarifs de représailles et qui comprend ces éléments :  
  • Élargir la portée de Nutrition Nord et des programmes de subventions alimentaires;  
  • Augmenter les suppléments de crédit pour l’ACT ou la TPS pendant les périodes de flambée des prix des aliments;  


Nutrition Nord  

  • Remanier entièrement Nutrition Nord Canada en partenariat avec les communautés autochtones pour assurer un allègement ciblé du coût des aliments et une responsabilisation locale transparente .  
  • Transformer la déduction pour les habitants de régions éloignées en une prestation remboursable progressive pour les ménages à revenu faible ou modeste .  


Inclusion économique et souveraineté  

  • Accorder la priorité au développement d’infrastructures à double usage dans les communautés du Nord afin d’améliorer la souveraineté et de réduire les inégalités sociales . Comme des milliards de dollars sont sur le point d’être consacrés à l’infrastructure de défense et de diversification du commerce, il est essentiel que le gouvernement fédéral tire parti de ces investissements une fois sur une génération pour aider à réduire les niveaux endémiques de pauvreté dans de nombreuses communautés du Nord, qui sont également essentiels à la stratégie gouvernementale de souveraineté dans l’Arctique et le Nord. Il s’agit notamment d’accorder la priorité aux logements, à l’accès routier et à l’accès portuaire dans le Nord pour permettre l’arrivée de denrées et de biens à moindre coût, l’achèvement du réseau Internet haute vitesse et la création d’établissements de santé et d’éducation comparables.   
  • Exiger que les projets d’infrastructure fédéraux appuient des emplois de bonne qualité et offrent d’importantes possibilités d’apprentissage. Alors que le gouvernement fédéral entreprend un nouveau plan d’investissement massif pour des projets de construction d’un pays, il est essentiel que ces projets offrent des emplois de grande qualité aux Canadiens, en particulier aux jeunes Canadiens qui font face à une détérioration du marché du travail. Ces projets doivent donc comprendre des engagements clés en matière d’emploi syndiqué, d’accès aux possibilités de formation en apprentissage et de salaires élevés.  
  • Améliorer l’allocation canadienne pour les travailleurs (ACT) en augmentant les niveaux de prestations et en améliorant l’intégration aux crédits d’impôt provinciaux comme le crédit d’impôt pour les personnes et les familles à faible revenu (CIPFR) de l’Ontario. Alors qu’Ottawa entreprend un examen des dépenses fédérales, il est essentiel que de nouveaux espaces fiscaux créés à partir de gains d’efficience soient utilisés pour améliorer des programmes comme l’ACT, qui ont une incidence positive sur la participation au marché du travail, la productivité et la réduction de la pauvreté.