Coup de projecteur – John Bailey

Nous souhaitons toujours en apprendre davantage sur les personnes qui travaillent dans les banques alimentaires du Canada! Ce mois-ci, nous braquons les projecteurs sur John Bailey de la Regina Food Bank.

Quel est votre rôle dans le réseau des banques alimentaires? 
Chef de la direction, Regina Food Bank 

Décrivez votre journée de travail typique en un mot.  
Stochastique 

Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler dans les banques alimentaires?
Après avoir passé du temps dans le secteur privé, je ne cherchais pas à retourner au sein d’un organisme sans but lucratif, mais lorsque l’occasion de m’impliquer dans un organisme qui a eu une incidence aussi profonde sur de nombreuses années s’est présentée, j’ai décidé de la saisir. Après avoir fait quelques recherches et constaté la portée et l’ampleur de ce travail, j’ai décidé d’y sauter à pieds joints. 

Quelle est votre plus grande réalisation dans votre poste actuel?
La plus grande réussite que j’ai connue dans le cadre de mon poste a été la réponse de notre équipe face à la pandémie. Nous avons adapté notre prestation de services, amélioré notre offre de choix et servi plus de gens, tout en faisant face à l’incertitude et au stress engendrés par la COVID-19.  

Quel est le plus grand défi que vous devez surmonter dans votre poste actuel? 
S’assurer que notre équipe sait qu’elle est soutenue. Chaque personne qui travaille dans une banque alimentaire en ce moment a un double fardeau. Elle est soumise à la pression intense de venir en aide à certaines des personnes les plus vulnérables de notre communauté et, quand elle quitte le travail, elle doit composer avec des facteurs de stress liés à la situation de pandémie dans sa vie personnelle. Le défi de s’assurer que ces gens se sentent soutenus est l’une des choses qui me gardent éveillée la nuit.  

Si vous pouviez faire un seul vœu pour régler le problème de la faim au Canada, quel serait-il?
Que l’on arrête de parler de rareté, car une plus grande quantité de nourriture n’est pas la réponse à l’insécurité alimentaire. Si nous cessons de nous inquiéter du manque de nourriture, nous pourrions commencer à nous concentrer sur les éléments qui changeront les choses, en augmentant le revenu disponible pour les gens et en éliminant les obstacles systémiques qui empêchent les gens d’avoir accès à la nourriture que nous produisons.  

Quel talent aimeriez-vous le plus avoir? 
Je suis nulle en dactylographie. J’aimerais être bonne, mais je frappe à un seul doigt.   

Si vous pouviez remonter le temps et vous donner un conseil à vous-même, quel serait-il?
Si tout est primordial, alors rien ne peut être prioritaire. Il faut savoir choisir avec soin ce dans quoi on investit du temps, des émotions et de l’énergie, car on ne peut pas tout régler.  

Qui sont vos héros?  (fictifs ou réels)
John Heilemann, David Chang, Joan Ganz Cooney et Anthony Bourdain 

Quelle est votre conception du bonheur? 
Une journée où je peux retrouver mon calme. Je ne supporte pas très bien la sédentarité, donc j’ai besoin d’être en mouvement pour me calmer, mais c’est quand je peux vivre l’instant présent que je suis la plus heureuse. 

Quelle est votre devise?
Quand on fait bouger les choses, il est plus facile de continuer à les faire avancer. 

Apprenez-nous un fait inusité à votre sujet.
Je consomme entre 137 mg et 300 mg de caféine par jour. 

Vous connaissez une banque alimentaire ou un acteur du milieu que nous pourrions mettre en vedette dans le prochain Coup de projecteur? Écrivez-nous à communications@foodbankscanada.ca.