L’hiver peut être une saison extrêmement difficile pour les ménages canadiens qui peinent à joindre les deux bouts dans un contexte de crise du coût de la vie.
Alors que les températures commencent à baisser, les phénomènes de froid affectent inévitablement la consommation d’énergie des ménages et forcent de nombreuses personnes à prendre la difficile décision entre chauffer leur maison, se nourrir et nourrir leurs enfants.
Selon les nouvelles données de Statistique Canada, en 2023, environ un ménage canadien sur sept (15 %) a dû réduire ses dépenses ou renoncer à acheter certains produits de première nécessité, comme la nourriture, pendant au moins un mois au cours de la dernière année afin de payer une facture d’énergie. Près de 8 % des ménages ont déclaré être contraints de le faire pendant au moins trois mois.
Dans l’ensemble, un ménage canadien sur sept réduit ses dépenses liées aux besoins fondamentaux pour payer une facture d’énergie.
Cette situation est particulièrement alarmante compte tenu de la tendance croissante du recours aux banques alimentaires, qui est une autre façon d’évaluer le niveau de vie d’une population.
Le rapport Bilan-Faim 2023 fait état de l’incidence dévastatrice de l’inflation galopante et du soutien social inadéquat sur la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la faim au Canada, les banques alimentaires du Canada étant confrontées à une demande écrasante.
En 2023, l’étude nationale sur les banques alimentaires et les autres programmes alimentaires au Canada a révélé qu’il y avait eu près de 2 millions de visites en mars seulement, soit le plus grand nombre de visites jamais enregistré.
« Les aînés ont de la difficulté à payer pour le chauffage à domicile. Ils doivent souvent choisir entre la nourriture et le chauffage. »
– Répondant au sondage de la Bilan-Faim, Nouvelle-Écosse
« De nombreux clients adultes affirment qu’ils ne prennent généralement qu’un seul repas par jour. »
– Répondant au sondage de la Bilan-Faim, Ontario
« Le coût des aliments et le coût de la vie ont augmenté de façon spectaculaire (loyer, services publics, etc.). Vivre dans le Nord était déjà difficile. Cela ne fait qu’amplifier le besoin et donc la pression sur notre banque alimentaire. »
– Répondant au sondage de la Bilan-Faim, T.N.-O.
Avec l’arrivée des vacances et du froid, les banques alimentaires sont poussées à bout, au moment où les personnes et les familles ont besoin d’elles plus que jamais.
Nous vous invitons à faire un don pour aider les banques alimentaires du Canada à rester approvisionnées et prêtes à soutenir toutes les personnes qui en ont besoin dans les semaines à venir.