Pendant très longtemps, le peuple de la Première Nation dénée des Chipewyans des Prairies, dans le nord de l’Alberta, mettait à profit le lac Gipsy pour pêcher des poissons et s’assurer ainsi une nourriture saine en hiver.
Toutefois, depuis la création du système de réserve, la base administrative de la Nation se trouve à Janvier 194, une réserve à environ 50 kilomètres au sud-ouest du lac Gipsy. Un autre plan d’eau appelé lac Winefred, situé plus près de Janvier 194, est devenu un secteur de pêche de plus en plus convoité par la communauté et la traditionnelle collecte de nourriture au lac Gipsy a progressivement pris fin. Au fil des décennies, le sentier abandonné menant au lac Gipsy a été envahi par la végétation.
Amélioration de l’accès aux pratiques alimentaires traditionnelles
L’an dernier, afin d’améliorer l’accès à une autre source de poisson pour les communautés éloignées et mal desservies, Banques alimentaires Canada a versé des fonds à la Première Nation dénée des Chipewyans des Prairies afin de restaurer le sentier historique du lac Gipsy. Grâce à une subvention rendue possible par le Fonds d’urgence pour la sécurité alimentaire d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, la Première Nation dénée des Chipewyans des Prairies a embauché des ouvriers locaux et loué de l’équipement pour dégager environ 25 kilomètres de route.
Visionnement
Une fois le projet terminé, les pêcheurs locaux ont partagé avec les membres de la communauté les poissons qu’ils avaient attrapés. Des portions de poissons ont également été soumises à une analyse de contamination conformément au programme communautaire de surveillance de la Première Nation dénée des Chipewyans des Prairies afin d’assurer la santé continue de cette source alimentaire essentielle.
Grâce à cette initiative durable, la Première Nation dénée des Chipewyans des Prairies a déclaré non seulement pouvoir accéder à une source d’aliments sains et améliorer sa sécurité alimentaire, mais aussi conserver sa culture et perpétuer ses traditions dans la communauté.
« Ce projet a mené à un transfert intergénérationnel des connaissances, ce qui signifie que les sept prochaines générations sauront où et comment accéder au poisson pour nourrir la communauté des Chipewyans des Prairies, a précisé l’adjoint au chef de la Première Nation dénée des Chipewyans des Prairies dans le rapport final du projet. Ce projet a également grandement contribué à la sécurité alimentaire de notre communauté. »